J+10
33°C le jour et 8°C la nuit
Soleil
2718 km parcourus
Nous sommes enfin dans le Red Center qui porte bien son nom puisqu’ici, la terre est rouge !
Nous arrivons à temps pour profiter du coucher de soleil sur les Devils Marbles (Billes du Diable), de nombreux rochers rouges et ronds qui semblent avoir été lancés là en des piles précaires.
Les aborigènes Warumungu appellent ce site Karlu Karlu et y associent un grand nombre de légendes et traditions. Quatre groupes aborigènes de langages différents se retrouvent sur ce site sacré pour des cérémonies communes.
Une approche plus scientifique explique que ces billes seraient les vestiges d’une couche de granit érodée au fil des millions d’années.
Au coucher du soleil, les Devils Marbles se parent d’une couleur rouge flamboyante.
Nous passons la nuit à leur pied afin de se lever tôt et profiter du lever du soleil.
Le soir, un dingo (le premier sauvage que nous voyons) nous rend visite. Nous l’entendrons hurler comme un loup (cette nuit là, la lune est pleine : coïncidence ?), et en ouvrant la fenêtre, Romu le découvre à quelques mètres du van.
J+12
38°C maxi le jour et 4°C la nuit
Soleil de plomb
et vent en hauteur
3908 km parcourus
En début d’après-midi, nous atteignons Uluru, également appelé Ayers Rock.
Cet énorme rocher de 3,6 km de longueur et 348 m de haut (on estime que la partie visible ne représente qu’un tiers de cette masse) appartient aux aborigènes Anangu.
En parcourant les 11 km qui en font le tour, nous découvrons les traditions qui se déroulent dans les lieux sacrés du rocher.
Certaines grottes sont destinées aux grand-pères qui apprennent aux jeunes garçons comment chasser, quelles plantes sont comestibles, où trouver de l’eau etc., afin qu’ils deviennent des hommes.
Uluru est un site très sacré pour les Anangu qui demandent de ne pas escalader le rocher car cela à une forte signification spirituelle pour eux.
Ils nous demandent de respecter leur loi et leur culture en tant qu’invité. Nous ne grimpons donc pas.
Nous respectons également le fait de ne pas prendre en photo certains sites sacrés.
Au centre d’information, né d’une collaboration entre les rangers et les Anangu qui leur ont enseigner leurs coutumes, on trouve un recueil des pardons où sont regroupées des lettres envoyées par des gens « frappés par le malheur » après avoir emmener un caillou d’Uluru. Ils renvoient donc l’objet souvenir et demandent pardon.
Nous profitons une première fois du coucher de soleil sur Uluru, mais sommes un peu frustrés, car un groupe de jeunes chinois à choisit le même emplacement que nous et monopolisent la vue !!
Après un lever de soleil sur Uluru, nous filons 35 km à l’ouest, pour rejoindre Kata Tjuta (beaucoup de têtes) ou Monts Olgas, un ensemble de rochers arrondis dont le plus haut culmine à 546 m.
La balade de 8 km est magnifique. Nous la préférons à celle faisant le tour d’Uluru.
En fin de journée, nous profitons de nouveau du coucher de soleil sur Uluru. Cette fois, nous rigolons beaucoup avec nos voisins : 2 couples d’Australiens d’une cinquantaine d’années, l’un d’eux est originaire de Corée du Sud et s’amuse à nous prendre en photo devant Uluru.
Comme ils nous le diront : «You’re the entertainment !!» = « C’est vous l’animation !!».
J+14
34°C
Soleil et vent fort en hauteur
4211 km parcourus
Autre site incontournable du Red Center : Kings Canyon. Encore un site magnifique qui confirme à quel point les paysages australiens sont diversifiés.
La marche de 8 km commence par une balade en bas du canyon. Puis une longue série de marches nous mène en haut du canyon où nous bénéficions d’une vue splendide.
La marche continue ensuite en haut du canyon, redescendant à un moment donné dans la gorge où l’on se trouve en plein cœur du Eden’s Garden, Jardin d’Eden de par la présence d’un point d’eau et de végétation au milieu du canyon rocheux.
Puis, nous passons sur l’autre versant du canyon, avant de rejoindre le parking.
Avant d’atteindre le dernier lieu incontournable du Red Center, les Macdonnell Ranges, nous faisons un bout de gravel road en direction de cratères de météorites.
Nous rejoignons ensuite les Macdonnell Ranges, où malheureusement, certaines routes sont fermées à cause des bush fires.
Chaque année, les rangers brûlent le bush afin que cela soit contrôlé et qu’il n’y ait pas d’incendie par la suite.
Nous découvrons tout de même quelques gorges et un site où les aborigènes récupèrent de l’ocre de couleur pour leurs peintures.
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