Mercredi 11 janvier : New job : oranges picking

homme conduisant un tracteur, bins a l'arriere
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Nous sommes donc embauchés par Tina, pour ramasser des oranges. Et encore une fois, nous sommes bien tombés !

 

Nous sommes les seuls pikers (= cueilleurs) avec les 2 autres français, nous avons un tracteur à notre disposition et personne pour nous dire quand ni comment travailler.

femme vidant un sac d'oranges dans une bin

Nous sommes payés 28 AUD par bins (environ 420 kg d’oranges) au début, puis 30 AUD car nous ramenons nous mêmes nos bins pleines jusqu’à l’usine et remontons des bins vides. Nous travaillons de 6h du matin à 15h, avec une bonne pause à 10h pour manger des oranges ! Nous gagnons entre 75 et 100 AUD/jour chacun.

dos d'un camion avec une vache

Nos patrons, Jeff et Tina possèdent l’enseigne Nippy’s, qui est constitué de 3 usines et produit des jus de fruits, chocolat et café glacés, lait fraise et substitut de repas. Du coup, de temps en temps nous travaillons à l’usine. Nous faisons principalement du stacking (= mettre les cartons sur les palettes), nous sommes payés 18 AUD/heure.

 

Pour les curieux, n'hésitez pas à visiter leur site : www.nippys.com.au

homme en haut d'une echelle contre un arbre
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Ramasser les oranges, c’est plus sympa que les fraises, car on a pas mal au dos !

Les inconvénients sont seulement :

 

- les nombreuses épines qui nous rentrent dans les doigts, mais Romu a trouvé la solution, il met 3 paires de gants !

 

- la chaleur, il fait parfois plus de 40°C (sachant que l’on travaille en manches longues et pantalon à cause des épines !), mais nous avons de la chance, ce n’est pas tous les jours, même si à cette période de l’année, ça devrait être le cas.

 

- les araignées : c’est dans les oranges que nous voyons nos premières Red Back, une araignée pas très grosse, repérable à son trait rouge caractéristique sur l’abdomen, mortelle pour les personnes faibles (notamment jeunes enfants et personnes âgées).

 

Encore une fois, le travail ne réussit pas à Emilie, cette fois, pas d’allergie, mais de fortes douleurs dans les doigts, au niveau des phalanges (qui sont gonflées), et les pouces qu’elle ne peut plus plier !

Après le travail, on se détend au bord de la rivière !

Au programme, baignade puis douche au robinet. Nous avons rapidement acheté un tuyau d’arrosage, maintenant c’est douche grand luxe !

 

Nous dormons devant l’usine, dans notre van, et cuisinons au barbecue de la rivière.

 

Nous faisons la connaissance de 2 autres français, Julie et Micka qui travaillent pour Nippy’s depuis maintenant 1 an. Ils louent aux patrons une maison à côté de l’usine, ce qui nous permet d’avoir des douches chaudes et un toit quand il pleut ! Et également de partager de très bons repas et soirées tous ensemble !

homme lancant une boule sur pelouse verte
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Moorook est un petit hameau de 300 habitants, on bord de la rivière. La vie y est très agréable :

 

- Le jeudi soir, on joue aux bowls (pétanque australienne) avec les habitants,

 

Le vendredi, on va au Club (bar du village), ça nous permet de parler anglais et de boire des bières !

 

Le week-end, on est souvent avec nos patrons qui nous font des pizzas (Tina est italienne), nous emmène avec leur bateau faire du Kneeboard (= planche à genoux, cf photo) sur la rivière etc. Sinon on se détend en pêchant.

femme faisant du kneeboard
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homme de dos avec drapeau australien et aborigenes
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Samedi 21 janvier, Jeff et Tina nous invitent à Waikerie pour fêter l’Australian day. Nous passons une très bonne soirée, avec repas, dégustation de vin, feu d’artifice, musique live et piste de danse.

Lundi 27 et mercredi 29 février, on change : c’est vendanges !

Le frère de Tina possède des vignes et nous propose de travailler pour lui, en compagnie d’une vingtaine de backpakers (= voyageurs comme nous).

On est payé 0,85 AUD par bucket (= seau), et en 3 heures, on gagne autant qu’en 8h30 de cueillette d’oranges ! Malheureusement, on termine rapidement le champ…

 

Lundi 12 Mars : fini les oranges !

Après 2 mois de cueillette d’oranges, le lundi 12 Mars, après 6 bins, nous décidons d’arrêter, 4 jours plus tôt que ce que nous avions prévu. En partie parce qu’Emilie a très mal à ses doigts (elle ne peut toujours pas plier les pouces, et les autres doigts sont très douloureux…), mais aussi parce qu’on en peut plus de cueillir des oranges, qu’on a assez de jours pour obtenir notre deuxième année de visa, et qu’on a gagné assez d’argent pour financer les mois à venir !

 

Nous filons donc en direction de Kangaroo Island.

 

Pour atteindre le Cap Jervis, d’où part notre ferry, nous passons par les Adelaide Hills, des monts à seulement quelques kilomètres d’Adelaide, qui ne sont pas sans rappeler les montagnes européennes. Le dépaysement est total !

Homme avec un wallaby

 

A Gumeracha, nous visitons la Toy Factory, une fabrique de jouets en bois. Nous y voyons un cheval à bascule géant, et nous nous baladons dans un enclos où kangourous et wallabies ne sont vraiment pas farouches, où les perroquets parlent ou remuent la patte (ou l’aile) pour dire bonjour !

 

Cheval à bascule en bois géant

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Commentaires: 3
  • #1

    Rigo christian (papa d emilie) (samedi, 03 mars 2012 17:56)

    votre site est genial je dis a tt le monde d aller y jeter un coup d oeil .Tres pro il manque juste de la musique et qq films... deja 7 mois on commmence a s ennuyer un peu de vous, profitez en bien. Gros bisous a tt les 2.

  • #2

    francoise Hippo (dimanche, 18 mars 2012 11:13)

    Du soleil dans la grisaille parisienne : merci !!
    On attend la suite...
    Bye

  • #3

    Šperha (dimanche, 15 juillet 2012 05:39)

    Great info, thx

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